[Semaine 2] Régularité et NaNoWriMo : la fin justifie les moyens

Hello les nounours !

Voici le bilan de la semaine passée ainsi qu’un petit mot sur NaNoWriMo.

Tout d’abord, je vous rappelle les objectifs que je me suis fixée pour ces deux semaines de mars : écrire 500 mots par jour en reprenant du début mon tome 1 du Royaume de Nacht. Cette semaine encore, je me suis appliquée à écrire tous les jours (à une exception près), et même si j’y approchais j’ai rarement atteint cet objectif.

la nounou d'enfer mange du poulet en pleurant

Non, je n’ai pas regardé mon écran jusqu’à ce que mon clavier s’anime de lui-même. Si je ne comptais pas les mots, j’aurais eu bien du mal à évaluer quoi que ce soit, parce qu’en deux semaines j’ai parcouru 50 pages. La raison de mon retard sur mes objectif est toute simple, finalement : j’ai fait plein de réécritures.

C’était nécessaire et je ne regrette pas le temps que j’ai pris dessus. Cela m’amène à revenir sur l’importance de la régularité : même si j’ai toujours la tête dans mes univers, le fait de me poser tous les jours pour écrire me permet de revenir plus facilement à un moment donné. J’ai une meilleure perception du contexte et je visualise mieux quelle description rajouter à quel moment.

L’avantage non négligeable, c’est que je m’immerge plus rapidement car mon cerveau a déjà fait fonctionner ses méninges depuis la veille pour me balancer des pistes d’idées pour la suite.

Finalement, je perds du temps parce que, si je participais au concours NaNoWriMo, j’en serais à l’étape d’après concours, qui consiste à revoir ce que j’ai écris et à l’améliorer.

Le moment est donc venu de vous présenter le concours NaNoWriMo (National Novel Writing Month): en quelques mots, il s’agit d’un concours permettant de rassembler des écrivains et de les inciter à écrire un roman de 50 000 mots en un mois. Ce défi impose de vraiment s’accorder du temps tous les jours pour écrire, tout en échangeant avec d’autres participants et en recevant des conseils d’auteurs.

En toute honnêteté, ma participation au concours n’a pas été glorieuse : l’objectif du défi n’a jamais été atteint, en dépit de mes multiples tentatives ces dernières années, au mois de Novembre (le mois du défi). Mais j’ai compris que ce qui m’avait bloqué jusque-là, c’est que pour finir un livre, il fallait l’écrire. Basique, hein ? Sauf que je l’entendais de la façon suivante : je devais écrire bien, je devais me laisser porter par mes inspirations, et je n’aimais pas repasser sur des passages dont j’étais satisfaite. Autant dire que cela n’avançait pas. Mais en relevant le défi NaNoWriMo, je me suis rendue compte qu’écrire et écrire bien, ce n’était pas pareil. Car comment savoir si ce que j’ai fait est bien si je ne l’écris pas avant ? J’étais à la recherche de la perfection spontanée et je n’acceptais pas de faire du contenu de mauvaise qualité. C’était pourtant ce à quoi je me condamnais, car rien ne vaut la pratique.

Depuis, je suis parvenue à avancer dans le squelette de ce tome 1, et j’ai donc décidé que ma ligne directrice était suffisamment solide pour me jeter à l’eau.

la petite sirène rejoint le bateau de nuit avec un feu d'artifices
moi poursuivant mes rêves

Donc voilà le plan !

  • La régularité avant tout, de façon à ce que je sois à fond dans ce premier tome et pour que les idées débordent ;
  • La poursuite linéaire de l’écriture : je réécris, je comble les trous entre mes passages fragmentés, et a priori je finirais bien par arriver à destination ;
  • La relecture et réécriture : oui, se relire et réécrire parce que je ne suis pas à l’abri d’un oubli dans le scénario (surtout sachant que d’autres tomes suivront) ni d’une envie de développer d’autres éléments. Et puis bon, quitte à être relue et corrigée, autant être en première ligne !
  • Laisser les autres faire le boulot de relecture : je compte demander à mon précieux entourage et à des personnes de confiance mon manuscrit afin d’avoir un premier retour ;
  • Les corrections c’est la vie ! Après avoir laissé les gens se poser sur mes écrits et avoir moi-même pris de la distance, je rassemblerais tous les points d’amélioration et reprendrais une fois de plus mon livre du début, cette fois-ci avec l’espoir de finaliser ;
  • Edition ! Ou auto-édition ? J’ai le temps pour me poser la question =)

En résumé, la fin justifie les moyens. Il faut que j’écrive coûte que coûte pour achever mon roman, quitte à ce que je revienne sur des extraits comme je le fait maintenant et comme je le ferais par la suite après avoir essuyé les critiques de mes relecteurs. La traversée ne se fera pas sans heurt : sinon, elle n’aurait pas lieu d’être. Mais si je ne passe pas par là, je ne parviendrais jamais à produire quelque chose. Et comme j’ai plus d’une trentaine d’idées d’histoires, ce serait dommage.

Bon, maintenant que j’ai mis mes balls sur la table et que je ne peux plus revenir en arrière, on répète après moi jusqu’à ce que j’y croie :

A la semaine prochaine pour de nouvelles aventures !

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